Journée Nationale de lutte contre le harcèlement scolaire

Harcèlement

Le harcèlement

Pour beaucoup il ne s’agit que de faits divers et pourtant.

En 2021, on estime que 19 enfants ont mis fin à leur jour, à cause du harcèlement et que ce phénomène toucherait environ 700 000 élèves en France, chaque année.

Quelques caractéristiques pour l’identifier 

  • Violence
    avec un rapport de force et de domination qui va s’installer entre 1 ou plusieurs élèves et une victime ou plusieurs victimes. Cette violence peut être physique, verbale ou psychologique.
  • Répétitivité
  • Agressions qui vont se répéter régulièrement dans le temps et pendant une période relativement longue
  • Isolement de la victime.

Lorsqu’un enfant est menacé, insulté, battu, bousculé ou qu’il reçoit des messages injurieux à répétition, alors il s’agit là de harcèlement.

Quels signes pour vous alerter 

Ces signes ne sont pas forcément spécifiques, mais il faut être attentif à tous changements de comportement, un isolement à la maison, l’enfant qui parle moins, il peut y avoir également des troubles somatiques, des douleurs, des plaintes, la peur d’aller à l’école, une fatigue, tout ce qui est inhabituel dans le comportement de l’enfant à la maison. Pour les plus grands, peut s’ajouter de l’absentéisme, des retards, des attitudes qui n’étaient pas là avant.

Les filles comme les garçons sont harcelés mais de manière différente.
Plus de violences physique entre garçon et de cyberharcèlement pour les filles.

Que faire ?

En premier lieu rester ouvert et observer. L’enfant n’a pas forcément envie que son problème soit découvert, il peut se sentir coupable, responsable et risque de se renfermer si vous lui demander trop directement s’il est victime de harcèlement.

Essayez plutôt de vous intéresser à l’ambiance à l’école, dans la classe, lui faire parler de ses camarades. Lui demander s’il a des soucis, sans nommer directement le harcèlement. Se sent-il malmené, est-il malheureux à l’école, avec ses camarades, a-t-il pu en parler à l’école ?

Le harcèlement est d’une grande violence et peu altérer la santé mentale et physique des enfants qui en sont victimes et dans les cas extrêmes  il peut malheureusement conduire au suicide.

Souvent les parents ignorent tout du harcèlement subit par leur enfant, les signes ne sont pas forcément visibles loin de là. Car pour protéger ses parents souvent l’enfant cache ce qu’il vit au quotidien.

S’ensuit un manque, voir un effondrement de la confiance en soi, de l’estime de soi et la victime va pratiquement être convaincue que les harceleurs ont raison, qu’elle est bien comme ils la décrivent. Elle n’a plus aucune valeur d’elle-même.

L’enfant se sent complètement perdu, ne sait plus quoi faire et ne veut plus qu’une seule chose, que cela s’arrête.

Agir avant qu’il ne soit trop tard

Le harcèlement, le cyberharcèlement, ça crée de la violence, de l’agressivité, de la souffrance, qui peut même rester tout au long de la vie.

Le phénomène prend de l’ampleur. Il est suffisamment grave pour que toute la société s’empare du sujet, parents, enfants, enseignants.

Il est donc très important d’agir en prévention.

Comment ? 

En éduquant.

Donner un smartphone, une tablette ou un ordinateur à un enfant n’est pas anodin. Il faut l’accompagner pour lui apprendre que ces moyens de communication ont une grande puissance, mal utilisés ils peuvent être extrêmement nuisibles, qu’on ne fait pas n’importe quoi avec ces outils.

Nous devons réagir pour limiter ces comportements en sensibilisant la communauté éducative, professeurs, personnels éducatifs. En libérant la parole des victimes et en incitant les témoins à dénoncer les auteurs des faits.

Sophrologie et hypnose des victimes de harcèlement

La sophrologie et l’hypnose

sont deux disciplines qui permettent d’accompagner les enfants et les adolescents souffrant de troubles liés aux violences subies.

Cela permet à l’enfant de rencontrer un professionnel, une tierce personne neutre, lui permettant dans un premier temps de se livrer, de se libérer de son fardeau.

Puis dans un second temps nous pourrons travailler sur ces émotions, ces ressentis, sur la confiance et l’estime de soi, mais également de libérer des problèmes plus ancrés tels que la phobie scolaire ou certains troubles du comportement.

L’enfant se sentant cru, entendu et compris reprend confiance en lui et trouve le courage de dire STOP.

Quelques liens

  • le 3020, numéro gratuit, mis en place par l’Education Nationale. Des professionnels vous accueillent pour vous conseiller sur la conduite à tenir, que vous soyez victime ou témoin de harcèlement scolaire.

https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/

  • Balises 3-6-9-12 pour réguler la consommation d’écrans des écrans. Permet aux parents d’éduquer leurs enfants au bon usage de ces technologies. La conséquence des images violentes sur les enfants et les adolescents, n’est plus à démontrer. Ni celle qui est faite aux très jeunes enfants qui sont captés par la télévision dès le plus jeune âge. C’est ainsi que la consigne  « Pas d’écrans pour les moins de trois ans »,  est née.

https://www.3-6-9-12.org/

  • le 3018, numéro de contact de l’association e-enfance spécialisée dans le cyberharcèlement.

Association e-enfance