Arrêtez la guerre des titres : Psychologue ou psychopraticien, l’essentiel est ailleurs

Depuis quelque temps, les réseaux sociaux s’enflamment autour d’une querelle récurrente : celle de la légitimité des psychopraticiens face aux psychologues.

Beaucoup considèrent que si l’on n’est pas titulaire d’un diplôme universitaire en psychologie, alors on n’a aucune légitimité à accompagner des personnes en souffrance.

Cette vision réductrice n’est pas seulement injuste, elle empêche surtout de reconnaître la diversité et la richesse des approches thérapeutiques qui existent aujourd’hui.

Un éventail de compétences et de parcours

La psychologie et la psychothérapie ne se résument pas à un titre. Bien sûr, un psychologue suit un parcours universitaire rigoureux. Mais les psychopraticiens, eux aussi, peuvent suivre des formations approfondies, dispensées par des écoles spécialisées reconnues, animées par des experts du champ de la santé mentale.

Ces écoles, souvent enrichies par des comités scientifiques composés de personnalités respectées (psychiatres, psychanalystes, chercheurs), offrent un enseignement rigoureux basé sur des avancées scientifiques récentes. Elles préparent les futurs thérapeutes à utiliser des outils efficaces, tout en respectant une éthique stricte.

Une relation avant tout humaine

Au-delà des diplômes, ce qui fait la qualité d’un accompagnement thérapeutique, c’est la relation qui se crée entre le patient et le thérapeute.

La confiance, l’écoute active, l’empathie et le respect sont des éléments fondamentaux pour qu’une personne puisse avancer dans son cheminement personnel.

Aucun cursus universitaire ou école spécialisée ne peut garantir cela à lui seul.

De nombreuses personnes ayant consulté des psychologues diplômés partagent parfois des expériences mitigées ou insatisfaisantes. L’inverse est aussi vrai. Ce qui compte, c’est que le thérapeute, qu’il soit psychologue ou psychopraticien, fasse preuve de professionnalisme, d’humanité et d’un profond respect pour la personne accompagnée.

Une formation continue indispensable

Les psychopraticiens, tout comme les psychologues, investissent dans leur formation tout au long de leur carrière. S’assurer que ses compétences restent à jour et que sa pratique est alignée avec les évolutions scientifiques est un devoir pour tout professionnel de la santé mentale.

À cela s’ajoute souvent un travail sur soi (analyse personnelle, supervision), garantissant que le thérapeute reste un miroir neutre et bienveillant pour son client.

Respecter les choix et besoins des patients

Chaque personne est unique et ses besoins le sont tout autant. Certains sont plus sensibles à une approche analytique, d’autres se tournent vers une approche systémique, humaniste, ou corporelle. D’autres peuvent être sensibles à des thérapies centrées sur le présent et des solutions concrètes, comme les thérapies cognitives et comportementales (TCC).

Sortons des jugements stéréotypés

L’idée qu’il n’y aurait qu’un chemin unique pour se former à l’accompagnement psychologique est un stéréotype qui ne reflète pas la réalité. Des professionnels de qualité émergent aussi bien de l’université que d’écoles spécialisées.

Ce qui compte, c’est l’engagement à exercer avec éthique, humilité et respect pour les patients.

2025 La santé mentale, une grande cause nationale

Plutôt que de nous perdre dans des querelles sur des questions de titre ou de diplôme, recentrons-nous sur l’essentiel : offrir une aide de qualité aux personnes qui en ont besoin, en valorisant la complémentarité des approches et la richesse de nos parcours.

La souffrance humaine n’a pas besoin de polémiques, elle a urgemment besoin de solutions !